Intervention de Yalçın sur les plateaux de télévision de TRT Haber et A Para

Invité du direct sur les plateaux de TRT Haber et A Para, Ali Yalçın, président de Memur-Sen, a été interrogé sur les apports de la négociation collective pour la prochaine période biennale signée entre Memur-Sen et l’employeur public.

Faisant part de ses conclusions concernant les avancées obtenues dans le cadre des Accords Collectifs co-signés avec le gouvernement mardi dernier, Ali Yalçın a déclaré: «En plus de la hausse générale des salaires de 5+7% pour 2022 et de 8+6% pour 2023, Memur-Sen a également obtenu des avancées significatives en termes de primes et d’indemnités pour l’ensemble des agents publics ainsi qu’un engagement du gouvernement portant sur une augmentation des indemnités de départ à la retraite et un relèvement des coefficients des primes par grade et par niveau de fonction, dont les résultats seront rendus publics au plus tard dans le courant de l’année 2022.», a-t-il déclaré.

En outre, répondant aux journalistes sur la question des progrès réalisés en termes de droits sociaux, Yalçin s’est dit heureux de prendre acte de l’augmentation de la prime réservée aux agents publics syndiqués qui passera donc de 536 TL à 1600 à TL/an (+300%). Ajoutant que : « Avec les primes et indemnités obtenues notamment à l'échelle des branches sectorielles, les salaires des agents publics seront revalorisés entre et 32% et 40% pour la prochaine période biennale.», a-t-il déclaré.

Précisant que Memur-Sen avait initialement éxigé une augmentation des salaires de 38 % pour les deux prochaines années, Yalçın a ajouté «En tant que syndicaliste, nous aurions voulu plus mais nous avons obtenu une hausse générale des salaires de l’ordre de 28.61% et il y a des moments où il faut conclure», a-t-il insisté, en se disant "très fier que Memur-Sen sache être très ferme en négociation et à la fin acter le compromis, lorsqu’il est positif pour les travailleurs".

Enfin, déplorant l’insuffisance des délais légaux impartis à la négociation collective, Yalçın a déclaré : « Quand bien même les travaux se poursuivent jusque tard dans la nuit, faute de temps, la plupart des points de négociation n’ont pas le temps d’être abordés et c’est par conséquent tout le processus de négociation qui s’en trouve affecté au détriment des travailleurs.», a-t-il conclut.