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Yalçın : « Le silence sur Gaza est un fardeau que l’Histoire ne pardonnera pas »
16.03.25, Dimanche
Participant à la « Marche de la Colère contre le Sionisme » organisée par la Plateforme de Solidarité avec la Palestine à Van, le président de Memur-Sen, Ali Yalçın, a une fois de plus attiré l'attention sur la catastrophe humanitaire à Gaza. S’adressant aux dirigeants mondiaux restés silencieux, Yalçın a demandé : « Comment porterez-vous le fardeau de ce silence ? »
Malgré la forte pluie et le froid, des milliers de personnes se sont réunies à Van pour protester contre le génocide en cours mené par Israël à Gaza.
Condamnant le régime sioniste et les puissances mondiales qui le soutiennent, Yalçın a souligné l'importance morale de se tenir aux côtés des opprimés :
« Alors que des bombes tombent sur des enfants à Gaza, nous sommes ici, sans nous laisser décourager par le temps, pour montrer notre soutien. Certains peuvent remettre en question notre présence ici — mais votre mobilisation à Van insuffle de l’espoir dans le cœur des Palestiniens et renforce la résistance des combattants sur le terrain. »
Yalçın a également souligné la dimension mondiale de la résistance :
« De pays, langues et croyances différents, des gens se lèvent pour la dignité humaine et la cause palestinienne. Car nous savons que si les peuples ne remplissent pas les places, les dirigeants du monde n’agiront jamais. »
« Déprécier les manifestations, c’est applaudir Israël »
Critiquant ceux qui minimisent de telles actions en disant « À quoi servent les manifestations ? », Yalçın a déclaré :
« Cette vision sert les intérêts d’Israël. Dire que les manifestations sont inutiles, c’est applaudir le génocide. Notre civilisation nous commande d’agir contre le mal — physiquement si possible, avec nos paroles sinon, ou au moins dans nos cœurs. Même cela, selon notre foi, est la plus faible expression de la foi. Nous sommes ici pour faire notre part. »
« Comment le monde rendra-t-il compte de Gaza ? »
Yalçın a souligné la responsabilité morale des dirigeants et a appelé la communauté internationale à agir :
« Nous sommes ici au nom des bébés de Gaza, des pères qui transportent leurs enfants dans des sacs en plastique, des mères en deuil. C’est un test pour l’humanité. Nous serons jugés non seulement pour ce que nous avons fait, mais aussi pour ce que nous n’avons pas fait. Il est temps d’aller au-delà des gestes symboliques. Nous appelons les dirigeants des pays islamiques à passer à l’action — s’ils ne peuvent pas envoyer de forces, qu’ils ouvrent au moins les frontières et créent des couloirs humanitaires. »