En ce 23 avril, Fête de la Souveraineté Nationale et de l’Enfance, nous saluons les enfants de Gaza

Nous célébrons avec un immense honneur et une grande fierté le 105e anniversaire de l’ouverture de la Grande Assemblée Nationale de Turquie. En ces temps difficiles où notre nation menait une lutte pour son existence, l’ouverture du Parlement fut la plus grande étape franchie sur la voie de l’indépendance et de l’avenir, un véritable tournant dans notre lutte nationale.

L’esprit de résistance né du cœur de l’Anatolie a proclamé au monde entier la détermination de notre peuple, nourrie par sa foi inébranlable.

Depuis sa fondation, la Grande Assemblée Nationale de Turquie est le symbole d’une position ferme contre l’impérialisme, et a toujours protégé la volonté du peuple. Cette posture honorable de notre Parlement héroïque est devenue une source d’espérance non seulement pour nous, mais aussi pour de nombreux peuples opprimés.

La Grande Assemblée Nationale de Turquie est la plus haute autorité qui incarne l’unité du peuple et l’ordre juridique. Toute forme de tutelle constitue une menace contre l’existence et l’avenir de la nation. La souveraineté ne peut exister contre le peuple, elle ne peut se perpétuer qu’avec lui.

Le fait que le 23 avril ait été dédié aux enfants donne une dimension encore plus profonde à la signification de cette journée. Car l’enfant incarne à la fois la pureté originelle et l’espérance de l’avenir. Le plus grand héritage que nous puissions laisser aux générations qui construiront l’avenir de cette terre est la foi, l’indépendance et la justice.

Cependant, aujourd’hui, la joie de cette fête est assombrie par les souffrances dans notre géographie du cœur…

Palestine, Gaza, Al-Quds...

Depuis 18 mois, le peuple palestinien opprimé est soumis aux attaques impitoyables de l’oppression sioniste, vivant sous les yeux du monde entier l’une des tragédies humaines les plus graves de l’histoire. Des dizaines de milliers de nos frères ont été martyrisés par des bombardements brutaux. Des milliers d’enfants innocents sont livrés à la faim, à la soif, aux maladies, aux conditions climatiques extrêmes, et finalement à la mort.

Sous ce siège où même l’aide humanitaire la plus basique est empêchée, les enfants qui devraient jouer avec des jouets luttent pour survivre parmi les décombres, tandis que des mères enterrent leurs enfants sans même un linceul.

Face à toute cette barbarie, le prétendu monde civilisé reste aveugle, sourd et muet. Mais nous, nous continuerons à être la voix du droit, de la vérité et des opprimés. Car nous savons que se taire, c’est être complice de l’oppression.

Tout comme nous avons résisté à l’impérialisme il y a 105 ans, aujourd’hui, nous sommes aux côtés de la lutte de nos frères palestiniens. Nous considérons cet héritage comme notre cause, et dire « Une Palestine libre du fleuve à la mer » est pour nous une responsabilité morale.

En tant que grande famille de Memur-Sen, nous prions pour que les enfants palestiniens puissent, eux aussi, un jour goûter à la joie de la fête. Nous honorons avec miséricorde nos martyrs bien-aimés, et saluons avec respect notre Parlement héroïque.