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Les Organisations Syndicales Internationales Manifestent Contre le Génocide Israélien à Gaza Devant le Bureau de l’ONU en Turquie
24.04.25, Jeudi
Des représentants d’organisations syndicales internationales venues du monde entier ont organisé une manifestation devant le bureau de l’ONU en Turquie pour dénoncer le génocide en cours perpétré par Israël à Gaza. Cette action, qui s’est tenue dans le cadre du Congrès International sur le « Travail, la Numérisation et la Justice Sociale » organisé par Memur-Sen, a vivement critiqué l’inaction de l’ONU face aux crimes de guerre israéliens.
Lors de la déclaration de presse multilingue prononcée en turc, anglais et arabe par le président de Memur-Sen, Ali Yalçın, le secrétaire général de la Fédération Générale Palestinienne des Syndicats, Ghanfi Zidan Nima, et la présidente de la Fédération Lituanienne du Travail, Jelena Soms les intervenants ont souligné qu’à Gaza, depuis plus de 18 mois, une campagne brutale est menée en violation flagrante du droit international, des principes humanitaires et des droits humains fondamentaux.
La déclaration a précisé que plus de 51 000 Palestiniens, dont des milliers d’enfants, de femmes et de civils, ont été tués. Des hôpitaux ont été bombardés, des soignants et des humanitaires exécutés, des membres du personnel de l’ONU et des journalistes ont été délibérément pris pour cible et assassinés. Gaza est réduite en ruines, sans aucun refuge sûr. Outre les frappes aériennes incessantes, le régime israélien affame systématiquement la population en lui refusant délibérément l’accès à la nourriture, à l’eau et aux médicaments.
La déclaration a posé cette question bouleversante :
« Avez-vous vu les enfants qui ont survécu ? Ils n’ont même plus la force de pleurer. Ils restent silencieux et le monde a répondu à leurs cris muets par son propre silence. »
Elle a également souligné que ce génocide n’est pas seulement le crime d’Israël, mais aussi celui des États complices au premier rang desquels les États-Unis, qui apportent leur soutien politique, militaire, financier et en renseignement.
« Chaque bombe qui tombe sur Gaza le fait avec leur approbation, leur fourniture et leur protection. »
Les dirigeants syndicaux ont exigé que l’Organisation des Nations Unies dépasse les simples condamnations et prenne des mesures concrètes pour arrêter les attaques. Ils ont appelé à la poursuite judiciaire et à la punition de tous les responsables des crimes de guerre commis à Gaza, ainsi qu’à l’instauration immédiate de sanctions politiques, économiques et militaires contre Israël.
La déclaration s’est conclue par un puissant appel à la solidarité mondiale :
« Nous, syndicalistes représentant la conscience des travailleurs du monde entier, nous tenons aux côtés du peuple palestinien opprimé. Nous défendons la justice, la liberté et la dignité humaine. Nous ne garderons jamais le silence. Nous continuerons à élever la voix partout et toujours contre les crimes de l’impérialisme menés par Israël et les États-Unis. Nous saluons le courage de celles et ceux qui, malgré les menaces contre leur carrière, leur liberté ou leur vie, choisissent de se tenir du côté de la Palestine. Que cela soit clair : l’oppression n’est pas éternelle. Les auteurs et leurs complices seront jugés. À bas la tyrannie génocidaire ! Vive la Palestine libre ! Vive la paix, la justice et la solidarité ! »
Après la déclaration, une couronne noire symbolique a été déposée devant le bureau de l’ONU en Turquie.