ACTUALITÉS
Yalçın : « Nous avons enregistré 18,313 nouvelles adhésions en septembre »
04.10.21, Lundi
Ali Yalçın, qui poursuit ses visites au sein des représentations provinciales de Memur-Sen à travers le pays, a participé au Conseil syndical de la province d’Istanbul. Se félicitant de l’augmentation des nouvelles adhésion qui jouent un rôle clé dans le renforcement de la confédération Memur-Sen, Yalçın a également pointé du doigt les déficiences de la loi n° 4688 qui restreint la durée de la négociation collective.
Pointant du doigt les divergences entre la négociation collective dans le secteur public et le secteur privé qui est au cœur des difficultés de la négociation salariale, Yalçın a déclaré: « Il existe dans la règlementation des différences notables, notamment sur la durée légale et la fréquence de la négociation collective qui se tient tous les 2 ans sur une période d’1 mois pour le secteur public, tandis que les travailleurs du secteur privé renégocient chaque année, sur une période de 2 mois», ajoutant que: « La négociation collective a pour finalité d’assurer une certaine justice sociale et la conclusion d’accords de qualité suppose d’avoir le temps de négocier, cette conception du droit de la négociation collective doit être remise en cause et c’est pourquoi la loi No: 4688, doit absolument être modfiée », a-t-il précisé.
Tout en soulignant l'importance des avancées sociales obtenues par la confédération Memur-Sen pour le biennum 2022-2023, Yalçin s’est félicité de l’augmentation des nouvelles adhésions qui jouent un rôle clé dans le renforcement de la confédération Memur-Sen. « Je souhaite la bienvenue à tous nos nouveaux adhérents qui nous ont rejoint. », a-t-il déclaré.
Rappelant les nombreux efforts et sacrifices des agents publics qui ont vu leur pouvoir d’achat chuter drastiquement sur la période des accords collecifs antérieurs que Memur-Sen avait refusé de co-signer deux ans auparavant, Yalçın a commnenté les avantages résultant du présent accord collectif et notamment des gains obtenus à travers les accords de branches qui ont permis de revaloriser les salaires des agents publics à hauteur de 32 à 40% pour les deux prochaines années, saluant «un compromis viable», qui inclut notamment «des dispositions sur des améliorations en termes d’indemnités et de prestations sociales ». a-t-il conclut.