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Le temps est le temps d’Al-Quds, c'est le jour de la résistance.
11.03.24, Lundi
Ali Yalçın, le président général de Memur-Sen, a participé au programme "Rencontres de la Résurrection" organisé par la Plateforme de Soutien à la Palestine à Elazığ.
Le programme "Rencontres de la Résurrection", organisé à Elazığ par la Plateforme de Soutien à la Palestine, une coalition d'ONG dirigée par Memur-Sen et les principales ONG de Turquie, a eu lieu au Centre des Foires et Congrès Ahmet Tevfik Ozan d'Elazığ, avec la participation du Président Général de Memur-Sen, Ali Yalçın, du Président de l'Académie Diyanet, le Dr Enver Osman Kaan, du Représentant de Memur-Sen pour la Province d'Elazığ, Ibrahim Bahşi, de l'Écrivain-chercheur Palestinien Muin Naim,
de nombreux volontaires d'ONG ainsi que de citoyens.
S'adressant aux amoureux d’Al-Quds présents dans la salle, le Président Général Yalçın a déclaré que le siècle dernier avait été le témoin du génocide le plus barbare et le plus ignoble, en affirmant : "Plus de 30 000 de nos frères, nos enfants, nos mères, nos bébés ont perdu la vie sous les bombes. Les hôpitaux, les ambulances, les écoles, les mosquées, les marchés, les files d'attente pour l'aide sont visés. La faim, la misère, les bombes au phosphore, la torture... Tout ce qui est inhumain se produit à Gaza. Là-bas, plus de 300 000 maisons ont été détruites, soit 80 % des habitations ont disparu ! Il n'y a ni eau, ni pain, ni médicament, ni hôpital, ni aucun endroit sûr. Les enfants, les mères, les personnes âgées sont massacrées dans les files d'attente pour le pain. Nous en sommes au point où Cahit Zarifoğlu a dit : "J'ai détesté cette époque avec ma chair et mes os." Nous sommes dans la douleur, la colère et la peine."
"Depuis l'occupation, il n'y a que douleur et larmes", a déclaré Yalçın, affirmant que Gaza est désormais un baromètre pour l'humanité. "Si un soldat américain s'immole pour soutenir Gaza, si des millions de personnes manifestent dans les rues des pays occidentaux pour arrêter le massacre, si une vague de boycott mondial se propage, si le cœur de l'humanité bat pour Gaza mais que dans les pays musulmans règne le silence de la mort, alors nous devons réfléchir sérieusement. Nos frères et sœurs ne sont pas seulement tués par les bombes, mais aussi par ce silence de mort. Rompre ce silence, réveiller ceux qui dorment dans la mort, maintenir la résurrection, c'est notre devoir."
Yalçın a souligné que le génocide dure depuis 151 jours, rappelant qu'avant Israël, la Palestine avait connu la justice d'Omar, l'humanité de Saladin et le service de l'Empire ottoman. Depuis l'occupation britannique de 1917, il ne reste que douleur et larmes.