Marche à Şanlıurfa pour la liberté de la Palestine

La confédération des agents de la fonction publique Memur-Sen et les principales ONG de notre pays ont organisé la deuxième « marche pour la liberté de la Palestine » à Şanlıurfa sous l'égide de la Plateforme de soutien à la Palestine.

Face au génocide commis par les forces d'occupation israéliennes à Gaza avec le soutien des impérialistes occidentaux, notamment des États-Unis, de l'Allemagne et de l'Angleterre, les marches de soutien à la Palestine ont débuté à Sakarya le 1er décembre, sous la direction de la Plateforme de soutien à la Palestine pour élever la voix contre l'oppression et soutenir les opprimés palestiniens. La deuxième a eu lieu à Şanlıurfa, la « cité des prophètes ». 

La marche pour la Palestine à Şanlıurfa a réuni le président de Memur-Sen, Ali Yalçın, le maire de la municipalité métropolitaine de Şanlıurfa, Zeynel Abidin Beyazgül, le vice-président de l'association des affaires religieuses, Dr. Selim Argun, les vice-présidents et membres des conseils d'administration des syndicats de la confédération de Memur-Sen, le représentant provincial de Memur-Sen Şanlıurfa İbrahim Coşkun, des représentants de partis politiques et d'ONG, ainsi que des dizaines de milliers de citoyens et de journalistes étaient présents malgré les conditions météorologiques défavorables. 

Des milliers d'habitants de Şanlıurfa et de bénévoles de la plateforme se sont rassemblés dans le parc Ali Şelli et ont marché jusqu'à la place Rabia accompagnés d'un cortège portant des drapeaux, des hymnes et des slogans. 

S'adressant aux amoureux de la mosquée Al-Aqsa sur la place Rabia, le président de Memur-Sen et porte-parole de la Plateforme de soutien à la Palestine, Ali Yalçın, a souligné que Gaza est une question de dignité et a déclaré : « Le génocide le plus terrible de l'histoire a lieu à Gaza. Plus de 17 000 de nos frères ont été martyrisés. Nous avons plus de 7 mille enfants… Nos bébés… 5 mille femmes… 46 mille blessés qui ne peuvent être soignés. Nos hôpitaux, ambulances, écoles et mosquées ont été détruits. Ils tuent nos bébés dans les hôpitaux et nos enfants qui jouent dans la rue. Ils appellent le meurtre d'enfants palestiniens : « Nous tondons l'herbe à Gaza » ! Ce sont ces canailles que les anges maudissent et que les démons applaudissent », dit-il. 

Yalçın : le sort de Gaza est le sort de la Turquie 

Déclarant que les impérialistes agissent dans le cadre d'un terrible plan mondial et ont établi une alliance de génocide à Gaza, Yalçın a déclaré : « D’après la notion de terre promise, la première ville à être capturée après Al-Quds est Urfa ! Ils ont pris Al-Quds, Urfa est leur cible. C'est pourquoi nous disons : le sort de Jérusalem est le sort d'Istanbul. Le sort de Gaza est le sort de la Turquie », a-t-il déclaré. 

Cheikh Ahmed Yasin, l'un des dirigeants importants de la résistance palestinienne, a déclaré : « Ils tuent, même si nous résistons même si nous ne résistons pas. Nous avons choisi de résister ». Rappelant ses propos, Yalçın a poursuivi son discours comme suit : 

« Nous sommes dans un océan de grande douleur et souffrance. Oui, il y a de la douleur et du chagrin, mais il y a aussi de l'espoir. Il y a aussi une résistance héroïque à Gaza qui perturbe les jeux. Il y a de la bravoure, du courage, de la dignité et de la gloire à Gaza. Il y a un déluge qui apporte la honte aux oppresseurs et la gloire aux opprimés. Il n’y a pas de découragement, il y a de la résistance ! » 

« Gaza est une épreuve pour la dignité de l'humanité, nous devons continuer les boycotts » 

Yalçın a déclaré que le monde connaît un grand réveil et un grand renouveau depuis le 7 octobre ; Il a déclaré que des millions de personnes ont contribué à l’Intifada mondiale en scandant la liberté pour la Palestine depuis les places publiques. 

Déclarant que même les personnes réfugiées dans les bâtiments de l'ONU ont été brutalement assassinées, Yalçın a déclaré : « Demain, le 10 décembre, est la Journée des droits de l'homme, mais en ce moment même, le crime contre l'humanité le plus brutal de l'histoire est commis. Mais l’ONU et l’ensemble de la communauté internationale jouent aux trois singes. Je le dis clairement ici : le génocide du siècle est en train d'être commis à Gaza... Nous n'oublierons pas le génocide et ses auteurs, et nous ne les laisserons pas oublier. Nous ne clôturerons ce compte que si les meurtriers de nos enfants se noient dans le sang qu’ils ont versé ! Nous ne nous arrêterons pas tant que le gang sioniste n’aura pas quitté la Palestine ! Mille salutations de Şanlıurfa à Gaza et Aqsa ! A bas le sionisme, à bas l’impérialisme, vive Al-Quds libre, vive la Palestine libre ! », a-t-il conclu ses propos.