ACTUALITÉS
Refus de l’offre de l’employeur public : appel à une révision immédiate dans l’intérêt des agents publics et retraités
16.09.25, Mardi
Dans le cadre des négociations du 8e cycle de l’accord collectif, visant à définir les droits financiers et sociaux de 4 millions de fonctionnaires et de 2 millions de retraités de la fonction publique pour la période 2026-2027, Memur-Sen a formulé une proposition ambitieuse et responsable, articulée comme suit :
1er semestre 2026 : augmentation salariale de base de 10 000 ₺, +10 % de part de bien-être, +25 %d’augmentation proportionnelle ;
2e semestre 2026 : +20 % d’augmentation proportionnelle ;
1er semestre 2027 : augmentation salariale de base de 7 500 ₺, +20 % d’augmentation proportionnelle ;
2e semestre 2027 : +15 % d’augmentation proportionnelle.
Cependant, l’offre présentée par l’employeur public — à savoir 10 % + 6 % pour 2026 et 4 % + 4 % pour 2027, sansprise en compte ni de la part de bien-être, ni de l’augmentation du salaire de base — est manifestement insuffisante, déconnectée des réalités économiques, et injuste envers les agents publics comme envers les retraités.
Déclaration d’Ali Yalçın, Président de Memur-Sen :
« Cette proposition ne reflète ni la réalité de l’inflation, ni les attentes légitimes des travailleurs publics. Elle ignore les retraités, les inégalités salariales persistantes, ainsi que les besoins urgents de justice sociale. Ce n’est pas une offre, c’est une désillusion. Elle ne compense pas les pertes passées et ne répond pas aux inquiétudes futures. Par conséquent, nous la rejetons fermement. »
19 jours après le dépôt officiel de notre proposition (le 24 juillet), l’offre de l’employeur est non seulement tardive, mais aussi inacceptable tant sur le fond que sur la forme. Elle ne tient aucun compte des hausses de prix, des loyers, ou du coût de la vie croissant que subissent les agents publics.
Appel à la mobilisation nationale
En l'absence de proposition sérieuse, Memur-Sen appelle à une mobilisation dans les 81 provinces, dès demain, pour faire entendre la voix des fonctionnaires et retraités oubliés de cette négociation. Ali Yalçın conclut :
« Il reste une semaine pour rétablir l’équité. L’employeur public doit réviser son offre en y intégrant une augmentation réelle du salaire de base et une part de bien-être. À défaut, c’est la confiance dans le dialogue social qui sera rompue. »