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La Fédération Syndicale Mondiale Fait la Propagande de L'impérialisme
05.09.24, Jeudi
Le Secrétaire général de la Fédération Syndicale Mondiale (World Federation of Trade Unions - WFTU), dont le siège est à Athènes, Pambis Kiritsis, dans son message de soutien et de solidarité envoyé à la Fédération des syndicats des travailleurs de Chypre à l'occasion du 50e anniversaire de l'Opération de Paix à Chypre, a qualifié l'opération d'occupation et a qualifié la Turquie d'occupant, déformant ainsi les faits et réitérant une fois de plus les thèses de la Grèce et de l'impérialisme.
Tout d'abord, soulignons ceci : aucune organisation de travailleurs ne doit être un instrument des stratégies impérialistes.
Deuxièmement, le travail, qui est l'activité la plus précieuse de l'être humain, ne doit être le support d'aucune idéologie.
Le Secrétaire général de la Fédération Syndicale Mondiale, dans sa dernière déclaration, a violé ces deux principes et est même allé plus loin en déformant les faits en utilisant des concepts tels que la paix, la justice et le travail, tout comme le font toutes les fractions de gauche.
De ce point de vue, il est très clair que la Fédération Syndicale Mondiale n'a pas pour souci principal le travail, mais qu'elle s'est engagée à faire la propagande de l'impérialisme.
Cependant, la vérité a une façon de se rappeler d'elle-même.
Nous rappelons ces vérités point par point.
En 1960, la République de Chypre a été fondée sous la garantie constitutionnelle de droits égaux pour les Turcs et les Grecs, avec la garantie de la Turquie, du Royaume-Uni et de la Grèce. Cette république a été détruite unilatéralement par les Grecs en 1963.
Entre 1963 et 1974, les Grecs, dans le cadre de leur stratégie d'unification avec la Grèce (Enosis), ont imposé une pression, une oppression et un embargo continus sur les Turcs chypriotes pendant 11 ans. Ils ont commis des massacres de masse sans distinction d'âge, de sexe ou d'état, tout en soumettant les Turcs à l'exil. Les événements sanglants de Noël, les massacres sur les plages et dans les bains sont encore dans les mémoires. En d'autres termes, la période 1963-1974 a été pour les Turcs chypriotes une période de sang, de larmes, de massacres, de fosses communes et d'exil.
La FSM, en omettant les véritables auteurs et raisons du coup d'État du 15 juillet 1974 qu'elle prétend condamner, fait preuve d'une hypocrisie flagrante. Comme l'a même avoué Makarios, la Grèce était derrière ce coup d'État, visant à annexer Chypre.
Ces seuls faits suffisent à justifier la légitimité de l'Opération de Paix à Chypre menée par la Turquie le 20 juillet 1974 en tant que droit de garant, ainsi que le statu quo qui en résulte. La Turquie n'est pas une occupante à Chypre, mais maintient sa présence en tant que pays garant pour préserver la paix. Une fois que la République Turque de Chypre du Nord sera reconnue dans le cadre d'une solution à deux États, le droit international sera pleinement appliqué, et les stratégies impérialistes seront une fois de plus renversées, mettant fin au rôle de soutien de la partie grecque de Chypre.
Nous déclarons également que nous ne trouvons pas crédibles les discours sur la paix et les droits de l'homme d'une organisation syndicale internationale qui ignore les relations de la partie grecque de Chypre avec l'impérialisme et avec l'État sioniste génocidaire qu'est Israël, et qui cache sa volonté de devenir une "base volontaire" pour la mise en œuvre de la nouvelle stratégie au Moyen-Orient et en Méditerranée orientale.
En tant que famille Memur-Sen, qui place le travail au centre de ses préoccupations et croit qu'un monde juste, où la justice et la paix prévalent, ne peut être construit que par le travail...
Nous poursuivons notre lutte contre l'impérialisme en défendant l'idée d'une Chypre à deux États, permettant à la République Turque de Chypre du Nord de continuer en tant qu'État indépendant et souverain.
Nous déclarons également que toute tentative d'accuser la Turquie en dissimulant les crimes de l'agresseur est une véritable absurdité, et nous tenons à noter, au nom de la justice et de la paix, ceux qui perpétuent cette propagande sale.
Par ailleurs, nous soulignons que nous nous opposons fermement à l'instrumentalisation des concepts tels que la paix, le travail, la liberté, les droits de l'homme, qui sont censés promouvoir la supériorité morale de l'humanité, pour couvrir les intérêts des impérialistes occidentaux, et nous déclarons que la paix dans notre région ne sera possible que par le renversement des stratégies impérialistes.