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Une délégation du Turkestan oriental a été accueilli par Memur-Sen « Continuez à être notre voix ! »
24.02.21, Mercredi
Une délégation du Turkestan oriental vivant en Turquie et dont leurs proches sont détenus dans les camps de concentration du Turkestan oriental par le gouvernement chinois a été accueillie par M. Ali Yalçin et M. Semih Durmuş au siège central de la confédération Memur-Sen.
Accueillant la délégation et écoutant leurs attentes, le président de Memur-Sen, M. Ali Yalçın, a rappelé que la confédération Memur-Sen n'a jamais été silencieuse sur la question du Turkestan oriental et qu'elle a toujours été sur les places pour maintenir cette question à l'ordre du jour. M. Yalçın a déclaré : « La question du Turkestan oriental est une question d'humanité plutôt que de parenté ou de fraternité religieuse. Plus de 10% de la population y est maintenue dans des camps de concentration. Une politique ouverte de génocide et d'assimilation est en cours. Il nous est impossible de garder le silence face à cela. Nous avons élevé nos voix à plusieurs reprises dans le passé pour le Turkestan oriental et nous l'élèverons à nouveau. Nous ne resterons pas silencieux sur ce sujet ».
La Chine applique clairement une politique d'assimilation
Les Turcs de la région Ouïghour, luttant pour faire entendre leur voix, ont déclaré que la Chine affichait un gouvernement despotique dans leur patrie et ont souligné que l'image positive reflétée dans les médias est irréelle.
La délégation a également déclaré que les Turcs Ouïghours sont constamment surveillés avec des systèmes de reconnaissance faciale et des caméras dans les quartiers et les régions où ils vivent, ils sont contraints de connecter un GPS aux véhicules, il y a des points de contrôle de la police à tous les passages et les points de transport en commun.
La délégation a également souligné que l'administration chinoise récompense la dénonciation des hommes et des femmes portant la barbe et le foulard et que les jeunes femmes ouïghours sont contraintes de se marier avec les Chinois.
La délégation ouïghour a déclaré qu'il y avait des excuses inimaginables telles que le fait d'avoir une machine à souder parmi les raisons pour lesquelles l'administration chinoise avait utilisé des excuses pour maintenir les Turcs ouïghours dans les camps de concentration; Avoir beaucoup d'enfants, ne pas boire d'alcool, ne pas fumer, aller aux mosquées, prier, jeûner, écouter des sermons religieux, parler dans la langue maternelle à l'école, se faire pousser la barbe, porter des vêtements religieux, ne pas assister aux cours de propagande obligatoires, etc.
Indiquant que les Ouïghours étaient soumis à d'innombrables tortures et violences dans les camps de concentration, les habitants du Turkestan oriental ont déclaré qu'ils n'avaient pas pu entendre leurs familles et leurs proches pendant des années et que beaucoup d'entre eux avaient été emmenés dans les camps de concentration. La délégation a soumis un rapport détaillé sur la question à M. Ali Yalçın, président de Memur-Sen.