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Participation de la confédération Memur-Sen 38e session du Comité Consultatif Mixte UE-Turquie
10.04.19, Mercredi
Le 38e Comité Consultatif Mixte UE-Turquie s'est réuni les 8 et 9 avril 2019 à Bruxelles pour travailler sur un large éventail de questions qui comprennent les relations entre la Turquie et l'UE, le développement du commerce et l’environnement de l’investissement pour les PME-Opportunités entre l’UE et la Turquie, les organisations de la société civile, la migration, l'exemption de visas pour les ressortissants turcs voyageant dans l'espace Schengen et la modernisation de l'accord d'union douanière UE-Turquie.
Le Comité Consultatif Mixte UE-Turquie a rassemblé 14 membres du Conseil Économique et Social Européen (CESE) et 26 membres de la société civile organisée en Turquie dont la confédération des syndicats des agents de la fonction publique (Memur-Sen), la confédération des syndicats des travailleurs (Hak-İş), la confédération des associations d’employeurs de Turquie (TİSK), la confédération des syndicats des travailleurs de Turquie (Turk- İş), la confédération des syndicats des travailleurs du secteur public de Turquie (Kamu-Sen), la confédération des chambres de commerçants et des artisans de Turquie (TESK) et l’Union des chambres de commerces et des bourses de Turquie (TOBB).
Sur les relations entre l’UE et la Turquie, les membres du CCM ont salué les efforts qui sont actuellement déployés par la Turquie sur la question de la migration, estimant que le défi des migrations en Méditerranée orientale doit être relevé conjointement par l’UE et la Turquie.
Sur la situation de l’économie en Turquie, le CCM se félicite de la proposition de la Commission européenne de moderniser l’accord d’union douanière, mais rappelle la nécessité que l’accord soit pourvu d’un chapitre relatif au développement durable prévoyant des normes de travail, sociales et environnementales.
Sur les questions sociales et l’emploi en Turquie, le CCM a souligné que d’autres mesures et politiques doivent être mises en œuvre pour promouvoir les droits fondamentaux du travail et des conditions de travail décentes, dans le respect des conventions fondamentales de l’OIT. L’importance de favoriser la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle a également été soulignée.